En ce dernier jour de 2022, c’est l’heure du bilan.

 

L’heure de faire le point, de regarder le chemin parcouru pour se projetter sereinement vers la suite.

 

Ma quête constante est de répondre à la question suivante : comment trouver l’équilibre entre tous les aspects de ma vie ?

 

Ça passe notamment par l’harmonie vie perso / vie pro.

 

Et 2022 a été un tournant important dans cette recherche, avec l’imbrication de trois univers :

– la naissance de mon fils

– mon boulot à la brasserie

– Derrière les Cuves

1. Se rendre dispensable

En 2021, j’avais montré la voie.

 

Oui, c’est possible de sortir une éphémère par mois, tout en développant les volumes des deux autres marques.

 

Oui, c’est possible de passer de 2 200 à 3 500 hl annuel, tout en s’éclatant, en travaillant proprement, dans une bonne ambiance, sans stress.

 

Pour 2022, j’avais prévu de me rendre dispensable sur ces aspects.

 

Automatiser le maximum de tâches pour diminuer le temps que j’y passais :

  • suivi des ventes & planning de prod
  • coûts prod & qualité
  • stocks & achats matières premières
  • nouvelles bières

Mon premier gros challenge était d’anticiper trois mois de production.

 

En prévision de l’été.

 

Tout en laissant suffisamment de marge pour permettre à mon équipe des ajustements de dernière minute pour répondre à des demandes imprévues.

 

J’avais prévenu tout le monde : je ne suis disponible pour personne jusqu’à fin mars.

2. Famille

Car, en janvier 2022, nous accueillions notre premier enfant.

 

Avec mon employeur, on s’était arrangé : je ne prends pas de vacances l’été 2021, pour pouvoir les poser après mon congé paternité.

 

C’est donc neuf semaines que j’ai passées à la maison, à découvrir cette nouvelle vie de parent.

 

Neuf semaines sur notre planète, dans notre cocon, à vivre au rythme des biberons, des couches et des siestes. C’était une dynamique nouvelle à prendre en main, que je suis heureux d’avoir pu vivre à 100%.

 

Une dynamique a priori fatiguante.

 

Je l’ai pourtant vécue bien différemment.

 

Car, oui c’est intense, cette nouvelle responsabilité de parent. Mais c’est aussi le moment de se centrer sur l’essentiel et de réfléchir à ma quête constante : quelle activité professionnelle exercer pour donner plus de temps à ma famille ?

 

3. Derrière les Cuves

J’ai cette idée de formations en ligne depuis fin 2021.

 

En mars 2022, j’ose enfin la confronter à la réalité : je poste un sondage sur des groupes Facebook de brassage amateur.

 

Objectif : comprendre les problématiques que tu rencontres et qui t’empêchent de passer le cap de te reconvertir en brasserie.

 

Je m’attendais à une quinzaine de réponses, mais ce sont 123 personnes qui ont donné de leur temps pour répondre à mes questions !

 

Au-delà de la théorie derrière le brassage et des outils de pro, il est question de perte de revenus, perte de confort, manque de vision sur ton projet, réseau inexistant, manque d’expérience, manque de compétences, peur de l’échec et blocage familial.

 

C’est la révélation : je suis désormais convaincu que tu cherches plus qu’une simple formation.

 

Plutôt que de te vendre de belles paroles, je crois que je serai bien plus utile en te montrant mon parcours pour devenir brasseur, en te parlant de mon quotidien, de mes réussites, de mes échecs, de mes convictions et de mes doutes. Te décrire les coulisses du métier, ce qu’il se passe derrière les cuves.

 

Je lance donc ma newsletter le 3 juin.

 

Je mets en ligne mon site internet, avec les moyens du bord. L’objectif est de donner une porte d’entrée pour nos discussions intimistes.

 

Mieux comprendre tes problématiques, pour mieux t’aider à les résoudre.

 

Et ça m’éclate.

 

Et ça t’est utile.

 

Et ça me fait du bien.

 

Je pose mes réflexions sur clavier. C’est aussi un moyen de faire le point pour avancer sur ma quête : comment cumuler cette activité naissante avec mon poste à la brasserie ?

 

4. La transition

Grâce aux automatisations mises en place à la brasserie, mon équipe était presque autonome.

 

Je pouvais donc me focaliser sur des tâches plus stimulantes :

  • gérer les urgences et les coups de feu estivaux
  • former ma collègue au brassage et la R&D

Le second point est l’un de ceux dont je suis le plus fier.

 

Et les réponses à ma quête se montrent d’elles-même.

 

J’aime aider les gens, surtout ceux qui ne rentrent pas dans le moule, qui n’ont pas le bon diplôme, qui ne sont pas nés au bon endroit, qui se sont trompés dans leur orientation.

 

J’aime apprendre des trucs, les essayer et les améliorer, puis les transmettre.

 

Continuellement.

 

Et j’ai atteint un plafond dans l’entreprise pour laquelle je travaille.

 

Et j’atteindrai ce plafond à chaque fois que je serai salarié.

 

Je décide donc de piocher dans mon CPF pour me former à la création d’entreprise.

 

Je signe une rupture conventionnelle avec mon employeur.

 

Je m’investis dans la création de contenu sur Linkedin pour me faire connaître.

5. Next

Et à partir de mi-janvier, je lance progressivement mon activité : t’aider à te reconvertir en brasserie.

 

Que ce soit une idée lointaine, un projet en construction ou une réalité bien palpable.

 

Sous deux formes :

  • accompagnement individuel
  • formations en ligne

Et pour mieux répondre à tes besoins, j’ouvre des créneaux de 30 min en visio pour qu’on échange sur tes problématiques. Gratuitement.

 

À l’issue de ces 30 min, c’est toi qui choisis la suite.

 

Réfléchis-y.

 

On en reparle dans une quinzaine de jours.

 

D’ici là, passe un bon réveillon, remplis-toi bien de bonnes bières, et on se revoit en 2023 avec de beaux projets !