Changer de vie, ça fait peur.

 

On se dit que c’est pas le bon moment, 

 

Parce que c’est la crise depuis 2008, 

Parce que les factures d’élec et de gaz augmentent, 

Parce qu’il y a ce nouveau bouquin de 2000 pages sur les techniques brassicoles à lire,

Parce qu’il y a la peinture du cabanon du jardin à refaire.

 

Bref, quand on cherche, on trouve toujours des excuses.

 

Parce que passer le cap de se reconvertir, c’est vraiment dur

 

Ça demande du courage de modifier nos habitudes, nos repères. 

 

Je t’ai déjà parlé des cinq étapes pour se reconvertir en brasserie dans cet article.

 

Mais les blocages psychologiques sont tellement puissants qu’on a besoin d’un déclencheur.

 

Il y a deux façons d’en sortir : la méthode bourrine et la méthode douce.

1. Boom !

La première méthode est sans détour. 

 

Tout ton univers explose. 

 

Ça t’arrive sur un coin de la gueule sans prévenir.

 

Tu te retrouves dans une sorte d’ouragan, tellement intense émotionnellement qu’il efface tous les autres freins que tu rencontres.

 

Un événement qui rabat les cartes à lui seul

 

Qui te force à prendre conscience que tu n’es pas heureux-se dans ta vie.

 

Pour ma part, c’était une rupture amoureuse.

 

J’ai rencontré des personnes pour lesquelles c’était un burn out, un divorce, un accident, ou le décès d’un proche.

 

Je ne te souhaite évidemment pas de passer par cette étape, parce que c’est vraiment pas agréable à vivre.

 

Quand ça m’est arrivé, je pensais être une exception. 

 

Puis j’en ai parlé, plus tard, autour de moi. 

 

Et j’ai appris que les changements de vie suite à un électrochoc, c’est vachement commun

2. Step by step

Tu n’es peut-être pas dans ce cas, et, si tu lis cette newsletter à la recherche d’outils pour entamer ta reconversion sans faire exploser le reste de ta vie, je te rassure : c’est possible. 

 

Je pense même que, si tu as le choix, c’est la meilleure solution.

 

Y aller petit à petit. 

 

En modifiant son environnement brique par brique. 

 

Quand on apprend à faire du vélo, c’est petit à petit.

 

On apprend d’abord à ramper avant de courir le 100 m.

 

Comme un bébé, on essaye des trucs. On se loupe, plein de fois. Et quand c’est maitrisé, on passe à la suite.

 

En reconversion c’est pareil. 

 

Et ça commence par ses relations sociales.

 

D’après Jim Rohn, “vous êtes la moyenne des 5 personnes avec lesquelles vous passez le plus de temps”. 

 

Cela signifie que notre environnement social correspond à notre vie actuelle. Si on veut modifier certains aspects de notre vie, on doit faire évoluer nos relations sociales. 

 

L’idée n’est pas de couper les ponts avec ses potes et sa famille, mais d’intégrer progressivement une ou deux nouvelles personnes dans son cercle. Ça peut être le collègue de boulot avec qui on veut boire un coup depuis longtemps, le voisin qu’on a jamais pris le temps d’apprendre à connaître, ou la nouvelle joueuse de son équipe de hand.

3. Pour lancer la machine

Comme toujours, c’est le démarrage qui est compliqué.

 

Une fois qu’on est à l’aise avec ces micro-changements, tout devient plus simple.

 

On commence à faire évoluer progressivement les autres aspects de sa vie. 

 

Au-delà de l’aspect social, pour modifier son environnement, il suffit par exemple d’apprendre quelque chose de nouveau.

 

L’objectif n’est pas de devenir expert dans un domaine inconnu, mais de se montrer qu’on est capable de réussir hors de sa zone de confort

 

Et des exemples, dans notre vie, on en trouve vite plein : ça peut être apprendre à coder, à changer les bougies de sa bagnole, à fabriquer une étagère dans la cuisine, à tricoter une écharpe pour cet hiver, etc… 

 

Et je t’assure que c’est ultra puissant.

 

Ça devient un réflexe.

 

Et une sorte de drogue.

 

On prend confiance. 

 

Et sans s’en rendre compte, 

 

On a lancé une machine.

 

La même machine qui, trois mois plus tôt, nous paraissait trop lourde à démarrer.

 

Désormais, c’est un rouleau compresseur.

 

Qui nous permet de nous sentir suffisamment confiant-e pour passer le cap : on se lance en brasserie.

 

 

Et toi, tu fonctionnes comment : l’électrochoc ou les changements progressifs ?