Salut, c’est Sébastien,

En navigant dans mon second cerveau pour écrire cette édition, je me suis rendu compte d’un truc important.

Il y a un an, jour pour jour, j’envoyais le premier mail de cette newsletter.

Aujourd’hui, je te propose d’en faire le bilan.

De façon plus posée.

Plus intimiste.

Pour te partager ma vision, mes apprentissages et la direction à donner à ce projet.

1. Genèse

Certains le savent, d’autres non, mais le projet Derrière les Cuves est né en septembre 2021.

À l’époque salarié, j’enchaîne les formations auprès des cavistes, commerciaux et brasseurs de l’entreprise en leur transmettant mes connaissances pour les outiller dans leurs métiers respectifs.

Et je tenais à le faire super bien.

Car je pense que connaître et comprendre son produit, c’est primordial dans une brasserie.

Mais ça me prenait un temps fou, et je répétais la même chose à chaque séance.

Je me suis alors demandé : comment toucher un max de gens pour leur enseigner le plus simplement possible ces connaissances ?

Je ne veux pas me limiter au cercle de cette brasserie du Nord-Finistère.

Je veux que le monde entier soit à l’aise avec la bière.

J’ouvre alors ma réflexion : et si j’utilisais la puissance d’Internet ? Est-ce que ça intéresserait des gens, des formations en ligne ?

2. Test

Quelques mois plus tard, mon fils naît.

Alors en plein congé paternité, je profite de ces neufs semaines loin du boulot pour me recentrer : qu’est-ce que je veux ? Je ne me sens pas épanoui à la brasserie. Pourquoi ? Qu’est-ce qui me manque ?

Je fais le point sur ma vie, sur mon parcours professionnel. Sur les erreurs que j’ai faites, sur les objectifs que j’ai atteints. Sur les trucs qui m’éclatent et sur ceux qui m’ennuient.

Et ce projet de formations ? Est-ce encore une lubie de ma part ? Est-ce que ça me fait vibrer ? Est-ce utile ?

Je décide alors de confronter cette idée à la réalité et de poster un sondage sur des groupes Facebook de brasseurs amateurs.

Mon objectif est alors de comprendre les personnes. Leur projet dans la bière, les freins qu’ils rencontrent et leur intérêt pour des formations en ligne.

Je reçois 123 réponses.

Une claque dans ma gueule.

Pour moi , c’est énorme.

Le signe que je touche quelque chose.

3. Lancement

Ces retours m’ont été précieux. Ils m’ont permis de valider deux choses.

La première, c’est que j’avais raison de croire en mon idée. Oui, se reconvertir en brasserie intéresse les gens, ça n’est pas une mode temporaire, mais bien une tendance à l’épanouissement.

La seconde, c’est que je me sens super emballé par ce projet. Non, ce n’est pas une lubie passagère.

Le 26 mai 2022, après des semaines à me battre avec mes peurs, je clique enfin sur “publier”.

48 personnes reçoivent l’édition zéro de cette newsletter.

Ce n’est pas un article à proprement parler.

Plutôt le point de départ de l’aventure.

Juste avant le coup de sifflet.

Juste avant le lever de rideau.

Juste avant de montrer les coulisses.

Ce mail, tu ne le trouveras donc pas sur mon site internet.

Mais aujourd’hui est un jour spécial, alors pour tous les curieux désireux de se projeter un an en arrière, vous le trouverez en cliquant ici.

4. Boussole

Dans cette newsletter, j’aborde tous les sujets qui gravitent autour de la reconversion brassicole.

J’y ai partagé mon parcours, les étapes par lesquelles je suis passées, les erreurs que j’ai faites et les apprentissages que j’en ai tirés.

J’y ai témoigné de comment je suis devenu brasseur, pourquoi je me suis associé pour lancer un brewpub puis comment j’ai piloté le renouveau d’une brasserie jusqu’alors en dormance.

J’y ai détaillé mes apprentissages sur les blocages psychologiques, le syndrome de l’imposteur et toute ces peurs paralysantes qui nous brident.

J’y ai expliqué ma vision sur la place du travail, sur ma recherche d’équilibre entre toutes les sphères de ma vie.

En un an, j’ai écrit un article chaque semaine.

Parfois, je débordais d’idées, mon cerveau bouillonnait et les mots venaient tous seuls.

Parfois, rien du tout. Pas de motivation, pas d’inspiration, pas de volonté.

Trois fois, j’ai même choisi de mettre l’écriture en stand-by pour concentrer toute mon énergie à régler mon départ de la brasserie.

Ce que j’en retire, c’est que cette newsletter est devenue plus qu’un simple témoignage de mon expérience.

C’est devenu ma boussole.

Un repère pour ordonner mes idées.

Une carte pour me guider sur mon propre projet.

5. La direction

Cette newsletter, je veux donc qu’elle garde sa place au centre de mon activité.

Qu’elle reste ce point d’ancrage sur lequel je me repose.

Mon port d’attache, là où je reviens toujours.

Là où, même après une tempête violente qui m’a trimbalé dans tous les sens, je rentre me mettre au chaud, reprendre des forces.

Pour raconter ce que j’ai appris.

Et j’ai encore plein d’histoires dans la besace.

Plein de petites victoires, plein de grandes fiertés.

Plein de choses à découvrir,

Et de gens à rencontrer.

Plein d’expériences passées à regarder avec un œil nouveau.

Pleins d’apprentissages sur mes activités naissantes.

Toujours dans un même but : t’informer, t’inspirer ou te faire réfléchir,

Pour t’aider à te reconvertir en brasserie sans te cramer.

Comment l'améliorer ?

À l’heure où j’écris cette édition, vous allez être 219 à la recevoir.

Des 48 personnes inscrites il y a un an, certaines me suivent encore aujourd’hui : un grand, grand merci à vous, vous imaginez pas la force que ça me donne.

Pour tous les autres, que vous nous ayez rejoint hier ou il y a six mois, ça a la même valeur pour moi : un putain de carburant qui me booste à avancer !

Et j’ai envie de t’apporter un maximum de valeur.

Que chaque vendredi,

Après après avoir ouvert mon mail,

Tu en ressortes avec une information, une inspiration ou une réflexion, qui t’aide à avancer sur ton projet.

Je te propose donc, dans cette édition particulière à l’atmosphère intimiste, de me donner, toi aussi, ton retour sur cette newsletter.

Qu’aimes-tu ? Qu’aimes-tu moins ? Quels sujets souhaites-tu que je traite ?
Est-ce que tu veux davantage de ressentis personnels ?
Que je reste plus factuel ?
Que je te parle plus de mes expériences ?
Ou de ma vision ?
Et la forme, elle te va ? Ou tu veux plus court ?
Avec plus d’émotion ? Moins ?

J’attends tes demandes d’amélioration avec impatience !

Merci pour cette année,

C’était que le début,

Bonne semaine à toi,

À vendredi,

Sébastien