Salut, c’est Sébastien,

Chaque inscrit(e) à cette newsletter reçoit un mail de bienvenue de ma part.

Je m’y présente, raconte succinctement mon parcours et ma mission, puis je demande à la personne de me décrire les trois blocages principaux qu’elle rencontre.

 

Ça me sert à mieux connaitre mon audience, pour adapter le contenu de mes articles et de l’Atelier d’Introspection Brassicole.

 

Et une des réponses qui revient le plus, c’est le manque d’expérience, la conviction de devoir faire ses preuves pour gagner en légitimité.

 

 

J’ai déjà abordé ce sujet dans un article précédent, dans lequel j’ai témoigné de mon expérience dans le domaine, en survolant quelques outils actionnables pour avancer.

 

Mais je me rends compte que ce sentiment d’illégitimité ne dépend pas que de nous.

 

Il est renforcé par les acteurs de l’écosystème brassicole eux-mêmes.

 

Pas tous évidemment.

 

Mais suffisamment pour que ce soit marquant.

 

 

Par des brasseries, d’abord, qui demandent à leurs candidats un diplôme en agro ou une expérience significative.

 

Même sur 5 hl.

 

Même pour un poste d’assistant.

 

Par des banques, ensuite, qui demandent au porteur de projet un diplôme pour débloquer un prêt.

 

Même si c’est une formation de 3 jours.

 

Même si ça ne suffit pas.

 

Avec toute la bienveillance qu’on peut interpréter dans leurs messages, ils renvoient aux futurs candidats et porteurs de projet une image franche et nette : tu n’es pas fait pour te reconvertir en brasserie.
 

 

Et alors, tu regardes le décalage avec ta situation de brassam, ou pire, de salarié lambda évoluant dans un métier qui n’a rien à voir.

 

Tu vois le chemin restant à parcourir pour rentrer dans la bonne case.

 

Tu vois l’incompatibilité entre ton parcours et ta vision.

 

Tu te dit qu’ils ont raison.

 

Et tu ravales ton projet, en le rangeant dans un coin poussiéreux.

 

 

Alors, que c’est faux.

 

Tout le monde peut se reconvertir en brasserie.

 

Quelle que soit son expérience, son histoire et ses connaissances.

 

Car tout, absolument tout, s’apprend.

 

Ils sont d’ailleurs combien, ces brasseurs, à avoir lancé leur entreprise avec une expérience significative dans leurs bagages ?

 

Très peu.

 

 

La réalité, c’est que ça les rassure.

 

Car ces gens jugent les situations selon leurs croyances personnelles.

 

Selon ce qu’ils comprennent, selon ce qui leur parle.

 

Ce n’est ni bien, ni mal.

 

C’est humain.

 

Mais il y a autre chose qui est humain.

 

Une chose que toi aussi, d’où tu viennes et quelle que soit ton expérience, tu as appris à intégrer.

 

Une chose tellement puissante, qu’elle balaye les croyances et explose les certitudes.
 

Cette chose, ce sont les émotions.

 

 

Je m’en rends compte avec Derrière les Cuves.

 

Je découvre l’entrepreneuriat, je découvre la création de contenu, je découvre travailler seul, de chez moi.

 

Et pourtant, personne ne m’a jamais reproché ce manque d’expérience.

 

J’hallucine le nombre de personnes qui me disent “t’as quelque chose à apporter, parce que t’es vrai et ça se sent”, alors que j’ai l’impression de devoir montrer de quoi je suis capable.

 

Oui, ce sentiment d’illégitimité est toujours là.

 

Mais ce n’est pas ce qui ressort.

 

Ce qui ressort, c’est ma personnalité, mon énergie et les valeurs que je porte.

 

Ce qui ressort, c’est la confiance en mon projet.

 

 

Si tu veux te faire embaucher dans une brasserie, ou si tu souhaites lancer la tienne, tu as toi aussi besoin d’avoir confiance en ta vision.

 

Et pour avoir confiance en ta vision, tu as besoin d’avoir confiance en toi.

 

Tu peux prendre le temps de construire cette confiance dans ton coin.


Seul, lentement, avec des résultats incertains.

 

Ou tu peux avancer avec un guide.

 

Un phare pour te poser les bonnes questions.

 

Un miroir pour te connecter avec tes propres émotions.

 

C’est la raison d’être de l’Atelier d’Introspection Brassicole.

 

 

Les patrons de brasseries sont des humains.

 

Les banquiers aussi.

 

Alors oui, il y a des cons partout, des procédures stupides et des règles exclusives.

 

Mais ne sous-estime pas l’impact des émotions.

 

C’est un vecteur social ultra puissant.

 

Apprends à les gérer,

 

Apprends à te connaitre,

 

Et tu pourras faire tes preuves,


Bonne semaine à toi,

 

À vendredi,

 

Sébastien

 

PS : l’atelier est ici, le premier module est gratuit, mais ça va pas durer…